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MADONNA : Le Drowned World Tour a 10 ans ....

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http://www.shout.ru/tours/drowned_world_tour_2001_tourbook1.jpgLe Drowned World Tour est peut être la tournée la plus événementielle de Madonna. Après 8 ans d'absence depuis sa dernière tournée, le Girlie Show Tour en 1993, cette 4 ème tournée mondiale a tout d'un évènement de grande envergure. Pour l'accompagner comme il se doit, la Warner lance une grande campagne de promotion en rééditant notamment les trois premiers albums en édition remasterisées. On retrouve aussi dans chaque album acheté à cette période un petit livret récapitulatif de la carrière de la Madone ainsi que des autocollants "Drowned World Tour 2001" sur le devant des pochettes. La même année, alors que Madonna surfe encore sur le succès de son album "Music", sort le Best of "Greatest Hits Volume 2 (GHV2)" et le DVD du Drowned World Tour filmé à Aubrun Hills (Michigan) en Novembre. Cette année 2001 est donc marquée par une nouvelle vague de Madonnamania et une promotion conséquente telle qu'on n'en a pas eu depuis longtemps.

 

 

Le Drowned World Tour (littéralement: "la tournée du monde englouti" ou "la tournée d'un monde englouti") débute le 9 juin 2011 à Barcelone pour se terminer 15 septembre 2011 à Los Angeles. Au total, Le Drowned World Tour aura traversé 17 villes dans 6 pays différents échelonné en 47 dates (au lieu des 50 prévues initialement, les 2 dates d'ouverture ayant été annulées à Cologne dû à des difficultés techniques, ainsi qu'une date au New Jersey car Madonna était malade). C'est donc une tournée relativement courte que nous propose Madonna qui ne traverse que l'Europe de l'Ouest et les États-Unis, négligeant ainsi ses fans des autres pays, notamment Canadiens où la tournée ne s'est finalement pas rendue. On notera cependant le succès triomphant du Drowned World Tour à Londres (6 dates), New York (5 dates), Paris (4 dates) et Berlin (4 dates). Au total, leDrowned World Tour devient, à l'époque, le show le plus lucratif par une artiste solo, rassemblant 730 000 fans et engendrant plus de 75 millions de dollars. Ce record sera bien évidemment dépassé plus tard par Madonna elle même avec le Confessions Tour et surtout le Sticky and Sweet Tour. En 2001, Le Drowned World Tour n'arrive cependant pas à égaler la tournée de U2 qui remporte le prix de "tournée de l'année" aux Pollstars Awards 2001.

 

 

La préparation de cette tournée s'est faite en un temps record. Initialement prévue en 1999, la tournée a été retardée par la naissance de Rocco, les tournages de "The Next Best Thing" et de "Swept Away", l'enregistrement de l'album "Music" et le mariage de Madonna avec Guy Ritchie en Décembre 2000. Au final, Madonna n'avait plus que trois mois pour préparer son grand retour sur scène. Elle commença à auditionner les danseurs en Mars avec l'aide de Jamie Kind, son chorégraphe et directeur artistique qui l'a suivit depuis ce jour à chaque tournée. Dans une interview, Jamie confesse avoir vécu une des épreuves les plus intenses de sa vie: "J'ai souffert de dépression et de surmenage: les répétitions duraient 13 heures par jour, et ce, 5 jour par semaine, on arrêtait pas d'ajouter des danseurs si bien qu'on a fini par en avoir 10 ainsi que deux choristes".

 

 

http://axestaticprocess.files.wordpress.com/2010/01/candyperfumegirl-chords.jpgMonte Pittman, le guitariste de Madonna lui a enseigné la guitare, instrument qu'elle joue à 4 reprises sur scène (électrique sur "Candy Perfume Girl "et acoustique sur "I deserve it", "Secret" et "La Isla Bonita"). Sur scène, on retrouve pour la première fois le désormais éternel Stuart Price qui joue aux synthés et à la basse. Au final, le style musical du show rejoint celui des deux albums précédents, mélangeant intelligemment technopop, acoustique et transe.

 

En ce qui concerne la mise en scène, tout est très rodé techniquement, cela peut sans doute s'expliquer par le fait que Madonna qui n'a pas fait de vraie scène (hormis des plateau télé) depuis 8 ans, veut s'assurer de la qualité de show en misant énormément sur la performance technique. On est ébloui par la mise en scène extrêmement soignée et recherchée et par les moyens mis en oeuvre. Et ceux là ne sont pas des moindres: 100 tonnes d'équipements transportés par 8 camions et 2 boeing 747, la scène fait 440 mètres carrés, plus de 200 personnes travaillent chaque soir au bon déroulement du show. On sait également que l'équipe carburait aux cafés starbucks et à la redbull - c'était le quart d'heure anecdotique.

 

Musicalement, le Drowned World Tour s'axe sur la veine de Ray of Light et de Music, l'album qu'il supporte. La setlist est donc marquée par une sélection contemporaine. Madonna chante la quasi-totalité de l'album "Music" (hormis Amazing et Runaway Lover) et 6 titres de "Ray Of Light". Les années 80 sont largement délaissées puisque seulement représentées par "La Isla Bonita", "Holiday" et "Open Your Heart" en sample sinisée en introduction à "Nobody's Perfect". La où certains justifiront se choix par une envie de la Madone de privilégier ses nouveaux albums après un long temps d'absence scénique, d'autres, tels que 'The Independent" parlent d'une "tentative paranoïaque et obsessionnelle de Madonna à vouloir appartenir au présent et pas au passé".

 

Le Drowned World Tour est le précurseur des tournées de Madonna des années 2000.

 

Toutes ses prochaines tournées s'organiseront en effet de la même façon, divisé de manière très nette en tableaux thématiques (4 ou 5 en fonction des tournées), commençant par une chanson adaptée au thème global du show (Drowned World/Susbstitute For Love pour le Drowned World Tour, Vogue pour le Re-Invention et surtout Candy Shop pour le Sticky and Sweet, pour les plus capilotractés d'entre nous, on peut voir dans Future Lovers la thématique "confessionante" du Confessions Tour) et se terminant par le dernier grand tube (Music pour le Drowned World, Hung Up pour le Confessions, Give It 2 Me pour le S&S, seule exception pour le Re-Invention ou un méga tube ne s'imposait peut être pas pour cloturer le show).

 

Ainsi, le Drowned World Tour se divise en 5 tableaux et de la façon suivante:

 

 

 

British Neo-Punk :

 

Intro- Drowned World/Substitute For Love

Impressive Instant

Candy Perfume Girl

 

Ce tableau met le ton du concert: sombre et très esthétique. Madonna fait peut être l'entrée la plus sobre de toutes ses tournées. L'atmosphère est mystique et pesante. Le logo de la tournée, inspirée de la symbolique kabbaliste, apparaît sur les écrans alors que les Musiciens provoquent la foule de leurs regards menaçant ou en crachant par terre.Après une introduction musicale mystérieuse contenant des éléments de Substitute For Love, Music et Human Nature (d'après Wikipedia, Little Star d'après l'auteur) sur des jeux de lumières imitant un orage, Madonna apparaît derrière un nuage de fumée.

 

 

Elle est habillée, comme ses musiciens, dans un style British Punk, avec une jupe en tissu écossais par dessus un pantalon noir, un haut assorti quadrillé noir et blanc déchiré (un clin d'oeil discret à son look des années 80), des bretelles qui pendent et des rangers noires. Ce costume vu sur le DVD est celui de la tournée nord-Amércaine. En Europe, elle porte une jupe rouge et un haut noir et ses cheveux sont plus lisses.

 

 

 

Au lendemain des attaques de 11 septembre, lors de son concert à Los Angeles, elle porte une jupe à l'effigie du drapeau américain. Ses musiciens et danseurs ont pour la plupart le crâne partiellement ou totalement rasé puis coiffés avec des crêtes ou nattes.

Après le sublime et épuré "Substitute For Love", "Impressive Instant" rugit, assourdissant. Madonna tombe dans les bras de ses danseurs qui portent tous un masque anti poison équipés de lampes frontales. Un combat chorégraphié mélangeant attraction et répulsion s'engage entre Madonna et les créatures. Elle joue une nouvelle fois délicieusement de la domination féminine en laissant un danseur passer un tuyau cracheur de fumée entre ses jambes, simulant ainsi un orgasme masculin. Puis, pour la première fois de sa carrière, Madonna s'empare d'une guitare sur scène et entame le subversif "Candy Perfume Girl" alors qu'une danseuse se lance dans impressionnant - voire dérangeant - numéro de contortionnisme. Madonna se tranforme en bête de rock (après que la danseuse se soit faite zigouillée par une des créatures revenantes de Impressive Instant) et s'amuse, comme elle le fera maintes fois par la suite à faire cracher des raves de guitare, puis de lancer son désormais fameusement délicat et jouissif "fuck off motherfuckers ! "

 

 

Changement de style, plus aguicheur, avec "Beautiful Stranger", Madonna innocemment coquine demande à ses fans (ou à Austin Powers, mais on préfère penser qu'elle s'adresse à ses fans) "Do I make you horny?" (Est-ce que je vous fait bander? en traduction à peu près littérale). Pendant cette chanson, Madonna se trémousse, roule des fesses, fait l'amour à une barre de pole dance sur un dancefloor tres 70's et finit par aguicher sévère avec ses choristes un pauvre tecnhicien désabusé. Au concert de Los Angeles, C'est Guy Ritchie qui, à la surprise de Madonna même se fera passer pour le technicien.

 

Se font ensuite entendre les premières notes de Ray of Light, mélodie trancsendente qui invite au voyage avant que la chanson ne s'envole dans une version plus rock que l'originale. C'est une Madonna en bête de scène qui performe seule sur cette chanson avant d'être rejointe par ses danseurs dans une démonstration de freestyle. La chanson se termine sur un rappel de "Substitute for love", toujours aussi simplement sublime: "And now, I've found, I've changed my mind... This is my religion".

 

 

Tableau 2: Geisha/Manga

 

Paradise (Not For Me)

Frozen

Open Your Heart

Nobody's Perfect

Mer Girl/Sky Fits Heaven (Medley)

 

Commence alors le tableau le plus visuellement scotchant du show. Au milieu de la scène: un arbre mort. Le même arbre qui, d'après ce cher Christopher Ciccone (dans son livre "Life with my sister Madonna") avait été proposé par lui même pour une "peut-etre-tournée" dans les années 90 et qui devait évoluer en fonction des saisons (à chaque tableau une saison, bravo Christopher). Madonna n'en a fait qu'à sa tête et nous propose un des tableaux les plus emblématiques de sa carrière. Une vidéo visuellement léchée nous transporte dans un monde arty nippon en blanc et rouge sur la musique du fantastique et atypique "Paradise, Not For Me". On y voit des samouraïs en ombres chinoises et une Madonna en Geisha comme dans son étonnant clip "Nothing really matters". Au dessus de la scène, 4 chrysalides blanches éclosent en 4 hommes en string et à la musuclature alléchante (Madonna reste une icône gay après tout!), ces mêmes Adonis avancent ensuite sur scène tels des oiseaux maladroit pour ouvrir large leurs gueules remplies de disques rouges (?) représentant sans doute le soleil du drapeau japonais ou bien l'avalement de la lumière spirituelle comme suggéré par la vidéo de backdrop.

 

 

http://www.madonna-online.ch/m-online/galleries/2001/01-06-13_dwt-milano/pix/0059.jpgMadonna réapparaît alors vétue d'un kimono en satin noir, coiffée d'une perruque noire et lisse, les bras dissimulés derrière deux longs étandards noirs. Toutes les tenues de ce tabelau sont réalisées par notre Jean Paul Gaultier national. Madonna propose une performance vocale parfaite de Frozen, chanson où l'arbre mort prend alors toute sa symbolique. Les étendards se déchirent laissant apparaitre les guêtres aux drapeaux rouges de la madone avant d'être gracieusements agités par deux danseurs. Un combat de karaté chorégraphié avec soin commence avant de laisser place à un rituel ou Madonna semble faire un incantation au méchant samouraï au sabre.

 

Sur la version cinisée d'Open Your Heart, Madonna et ses danseurs se recueillent alors qu'un danseur à la coiffe de buffle (Non, Mylène Farmer n'en est pas la précurseuse) danse un yoga acrobatique des plus remarquables. Commence "Nobody's Perfect" ou Madonna est rejointe par le méchant Samouraï qui veut tantôt l'abbatre tantôt l'embrasser jusqu'à ce qu'on se rende compte qu'il convoitait en fait la fausse tresse (comme quoi, ce n'est pas non plus Avatar le précurseur) de Madonna qu'il brandit fièrement comme un trophée. Pour la première fois, Madonna s'avouerait-elle vaincue pour signifier qu'il faut savoir faire des sacrifices.

 

http://a3.sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc6/251319_10150265533445339_72928245338_9607784_6970591_n.jpg

Notre joli yoggeur à plumeau revient alors que Madonna à présent vétue d'une combinaison rouge et d'un harnais chante sur l'arbre mort le très personnel "Mer Girl". Puis, Sky Fits Heaven explose Mer Girl et Madonna s'envole dans une chorégrahie aérienne avec deux danseuses en blanc. Le système est en fait possible grâce à trois cascadeurs situés derrière la scène qui font balancier avec les trois personnes sur scène. La chanson évolue en une transe techno instrumentale alors qu'un combat débute entre les hommes à terre et les filles en l'air (hé! c'est pas juste!), évidemment, ce sont les filles qui l'emportent (girl power!). Après qu'elle eu tué jusqu'au dernier samouraï, Madonna satisfaite termine halletante le merveilleux Mer Girl alors qu'une vidéo d'elle incarnant une femme battue apparait en arrière plan. Une mise en scène donc très intelligente de la part de la Madone, toujours engagée et battante.

 

http://a6.sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc6/247519_10150265533335339_72928245338_9607781_7105438_n.jpgMadonna se libère de sa perruque noire et du yoggeur à plumeau par la même occasion qui commencait sans doute à l'aggacer en le fusillant sans plus de délicatesse. Cette scène, comme toutes les scènes simulant la violence sont retirés aux concerts de Los Angeles au lendemain des attaques du 11 septembre.

 

 

Le tableau se clôt alors, un tableau intense et très étudié, multipliant les symboles et les références où l'on notera cependant l'étonnante absence de "Nothing Really Matters". Une vidéo pour le moins perturbante arrive en transition sur un remix de What It Feels Like For A Girl, tout comme le clip, la vidéo est violente et montre des scènes de mangas shonens (manga violents pour garçons) et hentai (manga pornographiques hétérosexuels).

 

 

 

Tableau 3: Cow Girl

 

I Deserve It

Don't Tell Me

Human Nature

The Funny Song

Secret

Gone

 

Changement total de style, le troisième tableau est le plus intimiste et acoustique. Madonna arrive sur un fauteuil de paille (mais plastifié, il faudra pas qu'elle s'en mette partout), vétue d'un jean et d'un sur-pantalon en pat d'eff brodé, d'une ceinture à ceinturon sculpté et d'une petite veste en cuir très serrée et d'une queue de raton laveur, digne look de son incarnation Cow Girl de l'ére "Music" les tenues sont créées par les designeurs italiens Dean et Dan Caten. Madonna arrive sur scène avec une guitare acoustique sous le bras pour chanter "I Deserve it".

 

Elle parle ensuite pour la première à son public pour annoncer une chanson qui parle d'amour: "Don't Tell Me" qui commence en version acoustique à la guitare classique. Le reste de la mélodie débarque avec les danseurs et le chapeau de cow boy pour une performance inspirée du clip "Don't Tell Me".

 

Madonna enlève sa veste et laisse découvrir un tee shirt aux couleurs du drapeau américain pour la performance de Human Nature (la première chanson qui n'est pas issue de l'ère Ray of Light - Music). La encore, la chorégraphie est inspirée du clip avec les cordes, les pelotages des danseurs et le coup de fouet sur les fesses d'une de ses danseuses. Madonna monte alors sur un taureau mécanique (dont le siège a été spécialement étudié pour y asseoir les fesses de la madone) pour un rodéo plus sensuel que physique.

 

 

 

Madonna s'adresse alors à son public pour un monologue, qui dans le DVD irrisse les poils des anglicisants avec son accent faussement ultra mid-western et son massacre de la grammaire anglaise histoire de bien rappeller qu'elle est "born and raised in Michigan". Pour retser dans la veine beauf texane, elle chante "The funny song" (c'est son nom), pas son meilleur inédit et qui parlerait de cannibalisme, comme quoi, le "Drowned World Tour" est loin d'être le show le plus joyeux qu'elle ait proposé. Après cet interlude humoristique, Madonna propose un deuxième titre de "Bedtime Stories" avec le très beau "Secret" qu'elle interprète à la guitare devant un backdrop qui célebre les croyances et les cultures locales.

 

Toujours aussi intimiste, Madonna, seule sur scène interprète le très personnel et visionnaire Gone, chanson toujours amplie d'une grande nostalgie. C'est simple et juste, et on aime aussi voir la madone ainsi. Et c'est, symboliquement sur ce "Gone" qu'elle s'en va pour se préparer pour le tableau suivant.

 

 

 

Tableau 4: Classical Latin

 

Don't Cry For Me Argentina

Lo Que Siente La Mujer

La isla bonita

 

Ce tableau soigné et simple s'inspire avant tout de l'époque Evita, très chère à Madonna. La scène est habillée de plusieurs estrades et d'une boite en cuir au centre.

 

Le sublime instrumental de "Don't Cry For Me Argentina" porte alors trois couples de danseurs et danseuses dansant un tango classique.

Commence ensuite "Lo que Siente La Mujer" version espagnole de "WIFLFAG", les danseuses sont habillées de manière androgyne comme des danseurs de tango.

 

Les battant de la boite de cuir s'abaissent pour dévoiler une Madonna élegante, les cheveux proprement attachés en chignon et au dos en partie dénudé, portant une combinaison noire très féminine. Un jeu de séduction s'engage entre Madonna et les danseuses qui dansent un tango tantot sensuel tantot endiablé.

 

La transition à la guitare espagnole peut être jugée maladroite entre "Lo Que Siente La Mujer" et "La Isla Bonita", mais cette version hispanisante du classique de 1986 est ravissante.

 

Madonna est une nouvelle fois à la guitare. et est entourée de tous ses musiciens qui jouent en acoustique, telle une bonne bande d'amis. Le rythme s'accélère alors qu'un danseur de claquettes (que Madonna appelle Antonio... who knows?) se déchaîne sur une très bonne performance.

 

 

Tableau 5: Pimp gangsta

 

Holiday

Music

 

Les lumières changent alors l'atmosphère, c'est la gay pride dans la salle! Le très disco boogie Holiday revisité est toujours aussi efficace! Madonna s'est très vite changée, enfilant un tee shirt avec l'inscription "Mother" (oui, c'était l'époque où elle aimait porter des tee shirts avec des inscriptions dessus), elle porte également un manteau de (fausse, on l'espère) fourrure de dalmatien et un chapeau à la Al capone. La performance est pétillante, elle semble s'éclater avec ses deux choristes et fait participer le public: "When I say till' you say ho!" en agitant son foulard. Elle jète ensuite son chapeau dans la foule pour le bonheur d'un petit veinard.

 

Puis, Madonna s'en va, les lumières s'éteignent, l'atmosphère s'assombrit, il y a un suspense monstre., le public hurle, impatient, ... quand tout à coup... "boogie woogie do you like to..." la sample iconique de "Music" retentit, la musique monte par à coups alors que les danseurs en agonie arrivent sur scène des casques aux oreilles. La musique explose, le son de Mirwais relève décidemment vraiment du génie. Des photos célébrant la carrière iconique de la madone apparaissent aux écrans et Madonna arrive sur une plate forme montante de dessous la scène. Elle s'est simplement attaché les cheveux. C'est la fête sur scène et dans la salle, une partie instrumentale est rajoutée pour faire durer le plaisir, Madonna et ses danseurs ont l'air de passer un très bon moment, le public est en transe. Le temps d'un dernier refrain, des "Music" scandés par toute la salle, une explosion de confettis, une Madonna déchaînée qui saute sur une estrade ascendante, un ultime "Pam pam padam pam" boxé par Madonna et c'est la fin.

 

"Thank you, good night" dit elle simplement avec dans la voix un ton qui semble dire "allez, cassez-vous maintenant"... absolument jouissif!

 

 

C'est ainsi que s'achève le mytique "Drowned World Tour", une tournée courte mais intense et surtout très attendue. Les critiques s'accordent pour dire que le show est exceptionnels, certains détracteurs trouvent toujours à redire et critiquent le surplus de technique et le manque de spontanéité et d'émotion. À croire que ces personnes s'achetaient des pop-corn pendaat le troisième et le cinquième tableau. Il est cependant vrai que nous avons à faire, ici à une tournée particulièrement sombre, n'hésitant pas à montrer des scènes de violence. Ce "défaut" (pour certains) sera rigoureusement résolu lors de la prochaine tournée: Le Re-Invention Tour où l'on retrouvera une Madonna plus joviale et plus "eighties" que celle du Drowned World Tour.

 

Voici quelques infos pratiques à propos du Drowned World Tour 2001 :

 

Villes visitées:

Europe

09 juin 2001 -  Barcelone – Espagne
10 juin 2001 -     Barcelone – Espagne
13 juin 2001 – Milan – Italie
14 juin 2001 – Milan – Italie
15 juin 2001 – Milan – Italie
19 juin 2001 – Berlin - Allemagne
20 juin 2001 – Berlin -  Allemagne
22 juin 2001 – Berlin - Allemagne
23 juin 2001 – Berlin – Allemagne
26 juin 2001 – Paris - France
27 juin 2001 – Paris - France
29 juin 2001 – Paris – France
30 juin 2001 – Paris - France
04 juillet 2001 -  Londres – Royaume Uni
06 juillet 2001 – Londres – Royaume Uni
07 juillet 2001 -  Londres – Royaume Uni
9 juillet 2001 – Londres – Royaume Uni
10 juillet 2001 – Londres – Royaume Uni
12 juillet 2001 -  Londres – Royaume Uni

USA

21 juillet 2001 – Philadelphia – Etats Unis
22 juillet 2001 – Philadelphia – Etats Unis
25 juillet 2001 – New York – Etats Unis
26 juillet 2001 – New York – Etats Unis
28 juillet 2001 – New York – Etats Unis
30 juillet 2001 – New York – Etats Unis
1er aout 2001 – New York – Etats Unis
02 aout 2001 – East Rutherford – Etats Unis
07 aout 2001 – Boston – Etats Unis
08 aout 2001 – Boston – Etats Unis
10 aout 2001 – Washinghton – Etats Unis
11 aout 2001 – Washinghton – Etats Unis
14 aout 2001 – Miami – Etats Unis
15 aout 2001 – Miami – Etats Unis
19 aout 2001 – Atlanta – Etats Unis
20 aout 2001 – Atlanta – Etats Unis
25 aout 2001 – Detroit – Etats Unis
28 aout 2001 – Chicago – Etats Unis
29 aout 2001 – Chicago – Etats Unis
1er septembre 2001 – Las Vegas – Etats Unis
02 septembre 2001 – Las Vegas – Etats Unis
05 septembre 2001 – Oakland – Etats Unis
06 septembre 2001 – Oakland – Etats Unis
09 septembre 2001 – Los Angeles – Etats Unis
13 septembre 2001 – Los Angeles – Etats Unis
14 septembre 2001 – Los Angeles – Etats Unis
15 septembre 2001 – Los Angeles – Etats Unis


Danseurs : Christian Vincent, Tamara Levinson, Ruthy Inchaustegui, Nito Larioza, Marlyn Ortiz, Anthony Jay Rodriguez, Kemba Shannon, Eko Supriyanto, Addie Yungmee, Jamal Story, Jull Weber

Musiciens :  Steve Sidelnyk, Marcus Brown, Monte Pittman

Choristes : Niki Haris et Donna De Lory

Costumes : Arianne Phillips, Jean Paul Gaultier, Dean and Dan Caten

 

Plus de photos : madonna : The Drowned World Tour ... 10 years !

 

L'audio live du DVD du concert : Cliquez ici

 

 

 

 

Merci à Antoine pour son aide à la rédaction de cet article !!


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